Cela fait maintenant 85 jours que le vice-coordonnateur de la F24, Aliou Sanè séjourne à la prison de Rebeuss. Afin de recouvrer sa liberté, les conseils de l’activiste avaient déposé une nouvelle demande de liberté provisoire. Seulement, Aliou Sané, s’est vu une nouvelle fois refuser la liberté provisoire par le parquet, alors que la chambre d’accusation la lui avait accordée.
Détenu depuis 85 jours à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, le coordonnateur de Y’en a marre, Aliou Sané, s’est vu une nouvelle fois refuser la liberté provisoire. La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, qui a statué sur sa requête de liberté provisoire le 28 décembre 2023, la lui avait accordée.
Malheureusement pour lui, le parquet s’est opposé. Face à ce refus, l’activiste qui considère sa détention comme un acharnement du procureur, a publié une déclaration sur son compte X. Dans ladite déclaration, Aliou Sané, même s’il dit que le parquet s’obstine à vouloir le maintenir en détention, a révélé que désormais son destin est entre les mains de la Cour suprême. Il a par ailleurs demandé aux Sénégalais d’aller récupérer leurs cartes d’électeur.
Ce dernier trouve que c’est la seule arme pour en finir avec ce régime. « Si un tel acharnement a pour dessein de nous détourner du combat pour la démocratie et l’Etat de droit au Sénégal, ce n’est que peine perdue ! Nous restons plus que jamais debout, digne et déterminé à assumer notre responsabilité historique, face à un système qui compte perpétuer l’autocratie au Sénégal ! Par ailleurs, nous nous acheminons vers l’élection présidentielle du 25 février 2024, un rendez-vous important de notre démocratie et de notre peuple. C’est pourquoi, j’appelle tous les Sénégalais, dernièrement inscrits sur les listes électorales à aller récupérer leur carte d’électeur. Car, l’arme la plus redoutable à utiliser, contre le système reste notre précieuse carte d’électeur, pour user de notre droit de vote. Nous ne sommes rien sur cette terre, si nous ne sommes pas d’abord les esclaves d’une cause : celle des peuples, celle de la justice, et celle de la liberté » a affirmé Aliou Sanè.