Dans une tournure surprenante des événements, Abdoul Aziz Lo, responsable politique du parti d’opposition Pastef, a été brutalement agressé hier. Cet incident choquant a provoqué une onde de choc dans le paysage politique, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité des militants de Pastef.
Les dégâts sont incommensurables. En effet, des hommes encagoulés, munis d’armes blanches ont attaqué Abdoul Aziz LO responsable politique, ce dimanche 28 mai, très tard dans la nuit, au siège de Pastef de Pikine Nord. Dans le cadre de la préparation pour accueillir la caravane de la liberté initiée par Ousmane Sonko en partance de Ziguinchor pour rallier Dakar, quatre gros gaillards non identifiés sur deux scooters ont débarqué brusquement
Échappé de justesse pour rejoindre sa voiture dans un dernier effort désespéré, Abdoul Aziz a réussi à ouvrir la porte et à se glisser à l’intérieur. Pendant que ces agresseurs tentait de l’’atteindre à travers la fenêtre à coup de machette, celui-ci a mis le contact et a démarré en trombe, sa voiture matriculé AA-243-BY sauvagement saccagé.
Les nervi s’en ont pris par la suite au siège du parti et ont tout détruit sur leur passage : Télés, chaises, ordinateurs, téléphones, tout a été détruit.
Des témoins oculaires ont rapporté que les assaillants semblaient bien préparés et ont mené l’attaque avec la plus grande brutalité.
Ses camarades de parti ont contacté la gendarmerie pour l’en informer. Ils demandent que la Justice fasse son travail sur cet acte qu’ils assimilent à de l’intimidation. « Si ça continue comme ça, et que des dispositions idoines ne sont pas prises, nous allons tout droit vers une élection extrêmement sanglante », avertit M. Faye.
Ce sera une élection particulière. Parce que tout la monde a vu le signal récemment donné par un ministre du gouvernement, par rapport au recrutement d’une bande de nervis », a indiqué Bassirou Diomaye Faye, le coordonnateur des cadres de Pastef. Et d’ajouter : « Nous ne pouvons pas accepter que de telles agressions puissent être perpétrées sur nos locaux, sur nos militants. Nous prenons l’opinion à témoin. Les attaques ont commencé dans le siège d’un parti de l’opposition et nous, nous ne pensons pas que nous soyons attaqués par des membres de l’opposition. »