En voulant devenir riche, un enseignant a fini par être ruiné. Il accuse une vendeuse de produits bio de l’avoir plumée de 500 000 FCfa.
C. C. F. B., vendeuse de produits bio, est accusée d’abus de confiance pour avoir assuré à l’enseignant Madické D. qu’elle allait investir ses 500.000 francs dans la cryptomonnaie. Domiciliée à Ouakam, elle a initié le fonctionnaire dans ce registre de money numérique. Le préjudice est estimé à 500.000 francs CFA. Enseignant de son état, il est tombé dans le piège de la cryptomonnaie. De l’argent fictif générant un placement de capital pour un versement indéterminable mais incertain.
Malgré son niveau académique notoire, il a cru à ce rêve de dormir debout. Fort de cela, relate SourceA, il s’est fait grugé de la somme de 500.000 francs Cfa par une dame dénommée Cecile Claude Françoise Biagui. Cette dernière, vendeuse de produits bio, s’est tournée vers le secteur du crypto. Initiée par une certaine Salim, elle est chargée de recruter de part et d’autres des investisseurs.
C’est ainsi qu’il a rencontré le plaignant par l’intermédiaire d’une certaine Sophie, sa collègue, enseignante. À cause d’elle, Madické a pris confiance et s’active à son tour dans cette pratique. En échange, un investissement de 500.000 francs CFA soit un dividende hebdomadaire de 15.000 F, pendant les 6 premiers.
Si les trois premiers mois sont passés crème, la remise s’est stoppée nette au second trimestre. Céline Biagui ne respecte plus les clauses du contrat. Madické qui ne voit plus l’affaire en bon train, demande le remboursement de son investissement. Mais c’était sans savoir que sa tutrice dans le milieu n’était qu’intermédiaire. Malgré cela, il a reçu 200.000 francs et il reste un reliquat de 300.000 francs CFA. Découragé des promesses non tenues de sa collaboratrice, Madické Diop a porté l’affaire en justice.
Cecile Claude Françoise Biagui s’est présentée devant les juges du tribunal des flagrants délits de Dakar, ce lundi 22 janvier 2023. Elle confie avoir investi 40 millions de francs CFA en vain. Toutefois, il ressort de la procédure qu’en plus du contrat établi par elle, l’argent lui a été versé main à main. La constance de ces faits cristallise sa culpabilité. La parquetière, dans cette même logique indique : «si vous étiez juste l’intermédiaire votre rôle devrait se limiter juste à mettre en rapport les deux parties. Mais vous avez signé le contrat».
Le tribunal situera le 29 janvier prochain.