Le président de la République a clairement indiqué l’importance du secteur privé dans sa vision de gouvernance, et son Premier ministre a rapidement mis en œuvre cette orientation. En effet, Ousmane Sonko a récemment rencontré le Président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), Serigne Mboup. Ce dernier a affirmé partager la vision patriotique défendue par le nouveau régime.
Au nom de sa casquette de Président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), Serigne Mboup a été reçu hier par le Premier ministre Ousmane Sonko. Exposant les termes de cette audience, l’homme d’affaires a rappelé que le secteur privé est un acteur clé dans le développement économique et social du Sénégal. «J’ai eu l’honneur d’être reçu par le Premier ministre Ousmane Sonko qui a magnifié nos relations de longue date, basées uniquement sur le patriotisme et l’ambition commune de participer au développement économique et social du Sénégal et à l’éducation à travers les daaras», a indiqué le maire de Kaolack dans un communiqué.
Les deux hommes ont discuté de «l’urgence et de la priorité» que le nouveau régime «accorde à la création d’emplois et au rôle important du secteur privé pour satisfaire cette demande sociale» qui mine le pays. Le candidat malheureux à la Présidentielle du 24 mars a fait référence à l’étude du secteur privé par l’Ansd montrant que «97% des près de 500 000 Pme recensées sont de caractère informel et donc relèvent des chambres consulaires, et que, selon cette même étude, les chambres de commerce sont les services les plus connus par les Pme et que 80% de ces derniers sont satisfaits des services reçus».
Il faut noter que c’est la première audience accordée par le nouveau Premier ministre depuis son installation à la Primature. Lors de son message à la Nation du 3 avril, le chef de l’Etat avait consacré une partie importante au secteur privé. «Je ferai une priorité élevée des politiques publiques, en concertation avec le secteur privé. Nous devons, à cet effet, revisiter les mécanismes existants, les améliorer et les rationaliser afin qu’ils répondent mieux aux besoins d’emploi et autres activités génératrices de revenus pour les jeunes», avait-il déclaré. Bassirou Diomaye avait ajouté : «Je compte m’appuyer sur un secteur privé fort parce que soutenu par l’Etat. Sur la base de nos besoins prioritaires, nous travaillerons ensemble pour endogénéiser notre économie.»