Cueillie jeudi dernier, Ndella Madior Diouf dont la garde à vue prolongée de Ndella Madior Diouf a été prolongée jusqu’à mardi sera déféré aujourd’hui au parquet en même temps que le personnel de sa pouponnière « Keur Yeurmandé ».
Selon les dernières révélations de l’enquête dévoilées par Libération, Ndella Madior Diouf « gérait » les accouchements qui se faisaient au sein même de la pouponnière située à Sacré-Coeur. L’enquête a mis a jour d’autre faits.
En effet, les policiers ont recensé, dans la pouponnière, au moins 5 décès de bébés dont certains ont eu lieu sur place. Face aux accusations de maltraitance, Ndella Madior Diouf a nié tout en se défaussant sur les nounous.
N’empêche, les enquêteurs ont découvert, par exemple, qu’aucun des 48 bébés, retrouvés dans la pouponnière, n’était vacciné, même pas une seule fois.
Récupérés, ces enfants sont pris en charge dans les hôpitaux de Pikine, Gaspard Camara et Albert Royer. Le personnel s’est livré à des révélations effroyables. L’enquête a attesté qu’aucun membre du personnel n’est qualifié. Pire, ces derniers ont confirmé que deux nourrissons étaient effectivement décédés suite à une « dénutrition ».
Mais il y a bien pire. Un membre du personnel a révélé que des avortements clandestins ont été perpétrés dans la pouponnière « Keur Yeurmandé » avant que Ndella Madior Diouf ne récupère les bébés. Auteure d’une plainte, la femme, qui réclamait son bébé « donné » après accouchement à la Pouponnière s’était vu réclamer 5 millions FCFA pour les « frais ».