Ce mardi 17 septembre 2024, le Ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est exprimé sur les véritables motivations derrière la création du Pool judiciaire financier (Pjf).
Il a précisé que cette nouvelle structure ne se contente pas de remplacer la CREI, mais se veut plus innovante et adaptée aux besoins actuels. Le Pjf bénéficie ainsi d’un champ de compétence élargi.
En plus de l’enrichissement illicite, il couvre désormais des infractions telles que la corruption et les pratiques assimilées, les détournements de fonds, les escroqueries, les soustractions de deniers publics, le faux monnayage, ainsi que des infractions fiscales et douanières. Il prend également en charge les affaires de trafic de stupéfiants, les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, la règlementation des marchés publics, la piraterie maritime, le financement du terrorisme, le trafic de migrants, ainsi que celles liées à la règlementation bancaire.
Ousmane Diagne a également souligné que pour certaines de ces infractions, le Pjf partage sa compétence avec les juridictions de droit commun, tandis que pour d’autres, il dispose d’une compétence exclusive. Il a assuré que des mécanismes ont été mis en place pour prévenir ou résoudre les éventuels conflits de compétence.