L’annonce récente de la composition du nouveau gouvernement sénégalais a captivé l’attention, mettant en lumière une présence significative de membres du parti politique PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité), fondé par Ousmane Sonko. Sur les 25 ministres annoncés, pas moins de 12 sont affiliés à PASTEF.
Parmi ces nominations, Yassine Fall, membre de PASTEF depuis 2018, occupe désormais le poste stratégique de ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Birame Souleye Diop, premier vice-président du parti, devient ministre de l’Énergie, Pétrole et des Mines. El Malick Ndiaye, chargé de Communication du parti, est désormais aux Infrastructures et transports, tandis que Maimouna Dieye, mairesse de Patte d’oie, prend en charge le ministère de la Famille et Solidarités.
Parmi les autres nominations, on retrouve des figures marquantes du parti telles que Moussa Balla Fofana, qui trouve sa place au ministère de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire. Olivier Boucal, militant connu pour son engagement à dénoncer les injustices, est nommé ministre de la Fonction publique. Le professeur d’économie Mountaga Diao, qui était candidat de la coalition Yewi Askan Wi lors des élections locales, est désormais ministre du Tourisme et Artisanat.
Cette forte représentation de PASTEF au sein du gouvernement soulève à la fois des défis et des opportunités. D’une part, cela peut apporter une diversité d’idées et de perspectives au cabinet, potentiellement conduire à des politiques plus inclusives et représentatives des intérêts de la société sénégalaise. D’autre part, cela peut également créer des tensions au sein de la coalition gouvernementale si des positions divergentes sont défendues.
Les ministres de PASTEF, tout comme leurs collègues du gouvernement, sont désormais confrontés à des attentes élevées de la part de la population sénégalaise. Ils sont responsables de la mise en œuvre de politiques répondant aux besoins et aspirations des citoyens. Il est crucial qu’ils utilisent leur position pour promouvoir la transparence, l’intégrité et le progrès économique et social, car leur succès ou leur échec aura un impact significatif sur la perception du parti par le public et sur sa viabilité politique pour le mandat à venir.