Dans le cadre du pourvoi en cassation de Barthélémy Dias, la défense de la famille de Ndiaga Diouf, représentée par l’avocat Me Papa Mor Niang, a vivement contesté les quatre motifs avancés par l’accusation.
Selon Me Papa Mor Niang, le pourvoi se base sur un arrêt de la Cour d’appel qui, selon lui, n’a jamais abordé l’exception d’inconstitutionnalité. Il a souligné qu’aucune mention de cette exception n’a été faite dans l’arrêt en question, et qu’aucune plaidoirie à ce sujet n’a été enregistrée. « Les moyens relatifs à cette exception, qui n’a jamais été soulevée et n’est pas présente dans le dossier, doivent être rejetés », a déclaré l’avocat.
Me Papa Mor Niang a tenu à expliquer que l’arrêt contesté était solidement motivé. Il a affirmé que la conviction intime du juge ne résultait pas de simples conjectures, mais était étayée par des éléments débattus devant la barre et des indices convergents. « Sur les lieux du drame, des douilles ont été retrouvées. Les témoignages concordants et les relevés effectués sur les lieux ont clairement indiqué que seule la personne de Barth détenait des armes et avait ouvert le feu. La troisième arme n’a été restituée que quatre mois après l’incident, laissant penser qu’elle a été dissimulée par le responsable du tir ou par quelqu’un refusant de la remettre », a ajouté l’avocat.
Selon Me Papa Mor Niang, il n’y a aucune raison de douter de la culpabilité de Barthélémy Dias, soulignant que les éléments présentés démontrent de manière concluante la responsabilité de Barth dans cette affaire.