Suite au rejet de son pourvoi en cassation par la Cour Suprême, le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias, se trouve confronté à une possible exclusion de la liste des parlementaires, conformément à l’article 51 du chapitre 13 du règlement intérieur.
Cet article stipule clairement que « le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice ». Un sort similaire avait déjà touché Khalifa Sall en 2019 dans des circonstances analogues.
Rappelons que dans le cadre de l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, Barthélémy Dias avait été condamné à deux ans de prison, dont 6 mois ferme, et à verser des dommages et intérêts de 25 millions de FCFA. Les charges retenues contre lui étaient liées à un coup mortel. Paradoxalement, cette accusation lui a permis de maintenir son poste de maire à la tête de la ville de Dakar, car elle ne figure pas dans la liste des fautes énumérées par l’article 140 du code des collectivités locales pouvant entraîner une révocation.