Dans ses récentes déclarations sur la mort de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, dit Bosquier, le journaliste d’investigation Adama Gaye a fait des révélations percutantes. Selon Gaye, Bosquier avait décidé de parler pour défendre son honneur avant de mourir. Le journaliste précise : « Seul Macky Sall a pu le voir, à sa mort, son cercueil était castré pour les autres. » Il évoque également des connexions familiales complexes impliquant des figures politiques proches du pouvoir, telles que Mame Mbaye Niang, et la présence influente de Nafissatou Diop, une amie des Salltons, tout en soulignant le contrôle que sa belle-famille exerçait. Ces éléments, selon lui, dessinent un réseau profondément ancré dans les rouages du pouvoir de Macky Sall, générant « frissons et tremblements de terre » dans les coulisses politiques.
Adama Gaye s’interroge également sur les raisons derrière le silence imposé à Bosquier et sur ceux qui ont voulu le faire taire. Il annonce, de manière provocante, que Bosquier semble être en train de faire une « remontée post-mortem » : « De Paris, Marrakech à Dakar, le monde est secoué ! Des paroles vont se délier. Que tout le monde se calme. Et surtout, pas d’autres tentatives d’effacement des preuves ou des personnes qui les détiennent. »
Le journaliste conclut par une citation de Birago Diop : « Les morts ne sont pas morts », faisant référence à Bosquier, dont le sourire d’ange semblait tromper. Gaye souligne que, même dans sa tombe, Bosquier semble avoir encore la capacité de troubler les consciences et de secouer ceux qui pensaient qu’il ne pouvait plus nuire. Cette déclaration semble préfigurer de nouveaux rebondissements dans cette affaire mystérieuse et politiquement chargée.