La Guinée équatoriale est secouée par un scandale sexuel d’une ampleur sans précédent. Baltasar Ebang Engonga, directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), fait face à une controverse explosive après la publication de plus de 400 sextapes le montrant en pleine intimité avec plusieurs partenaires.
Ces vidéos de Baltasar, qui se sont rapidement propagées sur les réseaux sociaux, auraient même été tournées dans des locaux administratifs, jetant un voile de suspicion sur l’intégrité de l’institution publique qu’il dirige. Le scandale a pris une nouvelle tournure avec la décision de Cristel Nchama, l’une des femmes présentes dans les vidéos, de porter plainte contre Engonga. Mlle Nchama, qui affirme avoir entretenu une relation de plus de quatre ans avec le directeur, se dit « humiliée » et « trahie ».
Elle a déposé sa plainte à la gendarmerie nationale de Malabo, selon le site Revista Real Equatorial Guinea, exigeant des réponses sur la manière dont ces enregistrements ont été divulgués et conservés. Dans sa déclaration publique, Cristel Nchama précise avoir toujours refusé d’être filmée, bien qu’elle ait consenti à certains enregistrements sous condition qu’ils soient immédiatement supprimés. « Je suis humiliée, c’est ma réputation, mon honneur, je veux savoir d’où viennent ces images et pourquoi les a-t-il gardées », a-t-elle déclaré, exprimant son désarroi face à l’impact de ce scandale sur sa vie privée.