Le grand jour est enfin arrivé mais sans l’engouement qui devrait l’accompagner. En tout cas, ce sont les premiers enseignements que nous pouvons tirer de ces élections pour ce qui est de la mi-journée. Le recoupement des taux de participation dans de nombreuses villes du pays annoncent des chiffres relativement bas. C’est le cas dans la région de la Casamance où à Bignona le taux de participation est de 19% selon des sources de l’APS. « Malgré la pluie, il y a des électeurs qui sortent pour voter. C’est relativement faible dans certains centres, mais à Thionck-Essyl, la participation est importante à midi. Dans le département, le taux est à 19 % », indique un interlocuteur du média en ligne.
A plus de 26 km de là, dans la commune de Ziguinchor, ce n’est pas aussi le grand rush. A midi, un taux de 20% a été enregistré. Ici aussi, le facteur climatique n’a pas facilité ce devoir civique. Une situation qui a poussé Guy Marius Sagna à monter au créneau en sonnant la mobilisation contre vents et « pluies » : « La pluie ne peut nous empêcher d’effectuer notre devoir civique ici à Ziguinchor, nous avons toujours cohabité avec la pluie ». Encore plus faible, la ville d’Oussouye a enregistré un taux de participation de 18%.
Mais la palme du taux de participation le plus faible est détenue pour le moment par Louga avec 5% à 10h. Des chiffres faibles d’autant plus étonnant que des averses n’ont pas encore été notées. A ce sujet, le Préfet de Louga, Ndeye Nguénar Mbodj, a déclaré que cette tendance est coutumière : « Les gens ont l’habitude de voter dans l’après-midi. Nous sommes en hivernage, il peut pleuvoir à tout moment ».
Dans le département de Rufisque, le taux de participation est de 20%. A Dakar aussi, les chiffres à la mi-journée oscillent entre 18 et 20%.