Quelques heures avant le démarrage de la séance plénière visant à statuer sur la loi d’Amnistie, le parti Awalé de Dr Abdourahmane Diouf s‘est fendu d’une note pour donner sa position.
« Par le décret 2024-683, ordonnant la présentation à l’Assemblée Nationale du projet de loi portant amnistie des faits qualifiés de criminels ou correctionnels, datant du 1er février 2021 au 25 février 2024, le Président de la République vient de poser, suite à un dialogue fantaisiste, le premier acte de trahison qu’il qualifie de pardon ou de réconciliation nationale » , ont déclaré Dr Abdourahmane Diouf et Cie.
Le parti Awalé réfute catégoriquement cette volonté de « neutraliser les poursuites pénales contre toute personne susceptible d’être inculpée de meurtre, d’assassinat ou de destruction de biens publics ou privés. Ce qui empêche que justice soit rendue aux victimes avec réparation des torts subis, ouvrant ainsi une nouvelle ère : celle de la République des hommes politiques à l’immunité juridictionnelle totale et permanente. »
« Ce projet d’amnistie compromet sérieusement la quête légitime de vérité et de justice pour les victimes et leurs familles, sapant les efforts déployés en vue d’une réconciliation nationale authentique. Le parti Awalé, fidèle à ses principes et valeurs, condamne fermement cette forfaiture et appelle les Sénégalais, d’ici et de la diaspora, à se mobiliser contre cette volonté d’un régime finissant, qui veut mettre tout un peuple en mal par la voie de l’impunité » , conclut la note.