Arrêtée dans l’affaire du double meurtre de Aziz Dabala et du jeune Wally, Nabou Lèye a passé, avant-hier mercredi 28 août 2024, sa première nuit à la prison du Camp pénal Liberté 6 de Dakar.
Placée sous mandat de dépôt avant-hier par le Doyen des juges du tribunal de Pikine-Guédiawaye pour complicité d’assassinat et association de malfaiteurs, la danseuse Nabou Lèye est désormais une pensionnaire de la maison d’arrêt du Camp Pénal de Liberté 6. L’actrice de la série ‘’Emprise’’ qui est impliquée, avec six autres personnes, dans l’affaire du double meurtre de « Aziz Dabala » et de Waly, commence à faire son trou dans ce lieu de privation de liberté.
Logée à la chambre 5, la célèbre danseuse et amie intime du défunt «Aziz Dabala» partage désormais sa cellule avec moins de 10 femmes, rapporte L’OBS. Avant-hier mercredi, à son arrivée dans la prison, la jeune dame qui serait à son tout premier séjour carcéral, est chaleureusement accueillie par ses codétenues de la fameuse chambre 5.
Et si d’aucunes cherchent, dans la précipitation, à découvrir le visage de celle qui alimente l’actualité au Sénégal, d’autres détenues l’accueillent avec beaucoup de calme et de sérénité. Même si elles cachent mal leur surprise de partager la même chambre avec l’une des personnes citées dans le double meurtre de Pikine Technopole.
Dévastée et désespérée, elle a passé toute la nuit à veiller dans son coin
D’ailleurs, selon des sources de L’Observateur, après avoir pris place dans la chambre, Nabou Lèye, complètement confuse et déboussolée, est aussitôt entourée de ses codétenues. La toute nouvelle pensionnaire du Camp pénal qui serait, d’après notre source, dévastée et désespérée, a passé toute la nuit à veiller dans son coin. Ce, en dépit de l’accueil chaleureux que lui ont réservé ses codétenues.
Ces dernières, très habituées des lieux, après des années de détention, tentent de la consoler afin de la mettre à l’aise. Dans un discours rassurant et apaisant, elles lui font savoir que la prison fait partie de la vie de l’être humain. Que nul ne peut échapper à son destin. Sans entrer en profondeur dans les débats du présumé double meurtre, les femmes détenues de la chambre 5 essaient de réconforter Nabou Lèye.
Ce, en attendant qu’elle soit informée par les responsables de la prison des changements qu’elle doit désormais opérer dans son comportement, en tant que femme détenue. Cependant, malgré tout ce « soutien » manifeste des pensionnaires de la chambre 5 qui ont passé plus d’un tour d’horloge à ses côtés, l’amie intime de feu « Aziz Dabala » aurait passé toute la nuit à veiller sur son lit.
«Durant toute la nuit, elle n’a pas fermé l’œil et est restée pensive dans son coin», confie une source autorisée. Et hier, à 9H, après l’appel des gardes pénitentiaires du Camp pénal de Liberté 6, autorisant les détenues à regagner la cour de la prison pour la détente, Nabou Lèye a, elle, été conduite au service de l’assistance sociale.
Sur place, les autorités compétentes de la prison en charge de ce service lui ont expliqué en détail tout le règlement intérieur de la prison. Les gardes pénitentiaires n’ont pas manqué de lui faire comprendre le nouveau comportement vestimentaire auquel elle doit désormais s’habituer.
Visiblement désemparée, Nabou Lèye est, par la suite, soumise à une autre étape de sa toute nouvelle vie en milieu carcéral. Au service de l’assistance sociale, les gardes pénitentiaires ont défait toutes ses tresses. Ce, pour des raisons sécuritaires afin de vérifier si un quelconque élément (aiguille, lame, drogue, entre autres) n’y est pas enfoui dans ses tresses.
Par ailleurs, aux environs de 11H, avant de quitter les lieux, les responsables du service de l’assistance sociale ont permis à Nabou Lèye, dévastée et la voix emplie d’émotion, de passer un coup de fil à sa famille et à quelques-unes de ses connaissances à qui elle a précisé le numéro de sa chambre.