Des imams ont rappelé au président Diomaye l’aide financière que Macky Sall les a habitués lors des fêtes religieuses.
Le président Macky Sall, sous son magistère, avait habitué à accordé une aide financière aux imams lors des fêtes religieuses. Ce que ne fut pas le cas (du moins pour le moment) avec ce nouveau régime. À l’occasion de la fête de Korité, Imam Oumar Diène a exprimé son mécontentement, concernant la décision du nouveau président Bassirou Diomaye Faye de ne pas poursuivre la tradition de dons financiers non conventionnels ccordés aux imams, notamment à Dakar.
« Cette pratique, selon l’Imam Diène, remonte au temps du président Léopold Sédar Senghor et était maintenue par les chefs d’État successifs jusqu’au président Macky Sall, indépendamment de leur affiliation politique », a fait savoir l’imam Diène sur la RFM.
Selon Imam Diène, « quel que soit le président, cette pratique était une constante dans la relation entre l’État et les leaders religieux du pays. La décision de l’actuel gouvernement marque donc un changement significatif dans cette longue tradition. »
“Ce que nous attendons, c’est un secours, un grand secours. Les imams, qui ont l’habitude de recevoir cette somme d’argent, ne font pas partie des bénéficiaires éligibles à la Bourse familiale. Ils comptent donc sur cette aide financière, d’un montant de 50 000 francs CFA. Le président leur a suggéré qu’avec cette somme, ils pourraient acheter un mouton et éventuellement compléter les accompagnements du repas de la Korité. Cependant, nous sommes toujours en attente, n’ayant encore rien reçu de la part du chef de l’État. L’impatience grandit, ainsi que l’espoir placé dans cette aide”, a souligné l’imam.
La tradition consistait en la distribution d’une somme d’argent par le chef de l’État aux imams de Dakar, sans aucune formalité officielle. Cette année, toutefois, sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, récemment élu, cette pratique a été interrompue. Le nouveau président, ayant promis une gestion rigoureuse et justifiée des dépenses publiques, semble avoir pris la décision de réallouer ces fonds vers des secteurs plus bénéfiques pour la population.