Malgré les conclusions de l’expert judiciaire, le ministère public n’a rien lâché. Le parquet n’a donné une suite favorable à la demande de mise en liberté provisoire déposée le 22 janvier dernier par les avocats de Samuel Sarr, placé en détention provisoire le 28 novembre 2024 pour abus de confiance dans la gestion de West African Energy (Wae). La balle est désormais dans le camp du juge du deuxième cabinet, en charge de l’instruction, d’après Libération.
Pour rappel, les conseils de Samuel Sarr avaient introduit cette requête après les conclusions définitives de l’expert-comptable Alioune Touré. Ce dernier avait été chargé, par le magistrat instructeur, de faire le point sur les faits reprochés à Samuel Sarr, selon un rapport du cabinet Mazars qui avait conduit l’actionnaire Moustapha Ndiaye à porter plainte. Dans ses conclusions en date du 21 janvier 2025, l’expert judiciaire avait, sur 8 points, démonté le rapport du cabinet Mazars. Pour lui, aucune anomalie n’avait été notée dans la gestion de Samuel Sarr. Un argument qui ne semble pas convaincre le ministère public.