Lors de la conférence de presse qu’il a tenue ce lundi en amont des législatives, Amadou Ba a saisi l’occasion pour clarifier certains points et exposer sa vision de la situation financière du pays. Il a affirmé que le gouvernement sortant, dont il était le Premier ministre, a laissé des finances publiques sous contrôle, avec une gestion de la dette qui a produit des résultats positifs tout en minimisant les dépenses.
« En matière de finances publiques, les chiffres sont sans équivoque. Les recettes budgétaires, témoins de la bonne performance de nos administrations financières et de la vigueur de notre économie, ont connu une progression constante. Elles sont passées de 2 345 milliards de francs en 2012 à environ 4 000 milliards à la fin de 2018. Nous avons su mobiliser nos partenaires techniques et financiers tout en maintenant une gestion maîtrisée de nos finances, avec un recours à la dette de manière efficiente », a-t-il déclaré.
Il a ensuite ajouté : « Le PIB réel est passé de 9 775 milliards en 2014 à 13 197 milliards en 2019, année où j’ai quitté le ministère des Finances. Ces chiffres, disponibles sur le site de l’ANSD, sont indiscutables. Je tiens également à souligner qu’au moment de ma passation de service, le 15 avril 2019, j’ai laissé en trésorerie à la Banque centrale une somme de 270 milliards de francs, comme en atteste le procès-verbal de passation. »
Amadou Ba a également évoqué l’évolution de la dette : « En 2012, la dette de l’Administration centrale s’élevait à 4 598 milliards, dont 3 318 milliards en dette extérieure à long terme et 1 280 milliards en dette intérieure. En 2019, au moment où je quittais le ministère des Finances, elle atteignait 7 825 milliards, avec 7 173 milliards de dette extérieure et 652 milliards de dette intérieure. »