La dame M. B., 34 ans, avait une relation amoureuse avec un autre homme après la mort de son mari. La veuve, qui réside à Boune, a donc eu une grossesse qu’elle a dissimulée à son entourage, avec l’aide de son amant.
Dans cette optique, la femme a donné naissance chez elle sans aucune aide et aurait étranglé son bébé à mort.
Selon l’adage, un crime n’est jamais parfait. C’est à la suite de l’identification des traces de sang que la mère de M. B. a appris, avec surprise, que sa fille était en grossesse jusqu’à la naissance de son enfant. À la demande de sa mère, elle a transporté le cadavre du nourrisson au centre de santé de Keur Massar, où elle a fait croire au personnel médical que l’enfant était décédé.
Cependant, en raison de la suspicion de cette mort, un employé du centre de santé a fait part de son cas aux gendarmes de la brigade territoriale de Keur Massar. Ils se sont rendus sur les lieux afin de réaliser les constatations.
La veuve M. B., interrogée par les enquêteurs, persiste et affirme que l’enfant est décédé. Elle reconnaît avoir dissimulé sa grossesse à toute sa famille jusqu’à ce qu’elle donne naissance. Le commandant de brigade a fait une demande d’autopsie à un médecin légiste.
Le document médical indique que le bébé a repris conscience après l’accouchement et n’a pas présenté de malformation. Selon des sources de Seneweb proches du parquet, le rapport médical conclut à une mort due à une asphyxie mécanique. En d’autres termes, le nourrisson aurait été brutalement étranglé.
Ainsi, hier mercredi, la veuve a été présentée devant le tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye pour avoir commis un infanticide.