Gros rebondissement dans l’affaire de l’explosion de la bonbonne de gaz qui a explosé dans un immeuble sis à la cité Baraka de Liberté 6.
Une explosion d’une bonbonne de gaz survenue, le 8 février dernier, dans un appartement de la cité Baraka de Liberté 6. La police de Dieuppeul en charge de l’enquête a fait arrêté le lutteur M. Sow, à l’origine de l’incendie.
Membre de la famille éplorée, le lutteur Mamadou Sow, suspecté d’être à l’origine du feu, a été déféré hier vendredi au parquet pour mise en danger de la vie d’autrui et non assistance à une personne en danger. Au terme de son face à face avec le procureur, il a été inculpé et envoyé en prison, rapporte L’OBS.
Lors de son audition, il a confié que le gaz qu’il a acheté à Sacré-Coeur a explosé lorsqu’il changeait le bec. C’est desserrant le bec, soutient-il, que le bec s’est projeté sur sa poitrine et il a aussitôt constaté une fuite de gaz sur le gicleur de la bonbonne.
Seulement, il indique n’avoir rien fait pour aviser qui que ce soit et s’est retiré dans sa chambre. Lorsque le gaz a explosé, il est précipitamment sorti de sa chambre. Torse nu, il a couru vers les escaliers. Le feu s’est propagé dans l’appartement.
Le bilan de l’incendie est de trois morts. Fatou Bintou Sow, la femme enceinte qui avait sauté de son balcon avec son enfant pour échapper aux flammes, a finalement rendu l’âme à l’hôpital Principal de Dakar où elle était maintenue en observation au Service de réanimation depuis le 8 février 2024.
Dans ses conclusions, le médecin légiste parle de «décès secondaire aux complications hémodynamiques de lésions de brûlures thermiques du 2e degré, intéressant près de 50% de la surface corporelle».
Bachir Kandé (7ans) et la dame Dieynaba Diallo (60 ans) sont également morts des suites de brûlures. Ils avaient été respectivement hospitalisés à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff et à Dalal-Jam de Guédiawaye.