Suite à l’arrestation des deux présumés meurtriers du déficient mental M. M. Diagne, l’enquête ouverte par la police de Pikine avance à grands pas. Selon des sources de Seneweb, l’un des mis en cause a reconnu la paternité du crime.
D’après M. Diokou âgé de 37 ans, il a tué le malade mental M. M. Diagne sous le coup de la colère. Revenant sur le film du meurtre devant les enquêteurs, l’homme en service dans un centre de guérison situé dans les réserves naturelles du Technopole confie : « Je me suis battu avec le patient M. M. Diagne, parce qu’il avait poignardé son collègue à l’aide d’un couteau. Et je voulais le désarmer. »
Sous le coup de la colère, M. Diokou a donné, dit-il, dans un premier temps, des coups de cravache à la victime pour le corriger.
Poussant le bouchon plus loin, le disciple du guérisseur traditionnel responsable du centre de guérison a jeté la cravache pour se munir d’un bâton.
Malheureusement, il lui a assené un coup fatal au niveau de la tête, d’après des sources de Seneweb.
Violemment atteint, le malade âgé de 24 ans s’est écroulé et s’est vidé de son sang, d’après le récit de ce présumé meurtrier.
Ayant pris peur, le mis en cause a, aussitôt, confie-t-il, appelé son collègue A. Aïdara, pour lui demander d’aller chercher un taxi pour évacuer la victime.
Devant les enquêteurs du commissariat de Pikine, M. Diokou a disculpé son collègue de service. Selon lui, A. Aïdara n’est mêlé ni de près ni de loin à ce meurtre dont il réclame tout seul la paternité.
Entendu à son tour, le sieur Aïdara a « juré » qu’il n’est pas impliqué dans cette bastonnade fatale. Ce dernier a été mouillé dans cette affaire par un témoin.
Malgré tout, ces deux employés du centre de guérison ont été placés en garde à vue pour meurtre.
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