L’étudiante Diary Sow, sacrée « meilleure élève du Sénégal » deux années consécutives en 2018 et 2019 vient, selon une exclusivité iradio, d’être admise à Centrale Paris, une référence dans le cercle restreint des grandes écoles françaises.
Si Diary Sow est aujourd’hui arrivée à ce niveau de succès, on peut dire sans risque de se tromper que c’est grâce à la vista d’un mécène qui a pour nom Arona Dia qui s’était engagé à prendre les études de la jeune crack sénégalaise. Rappelons que la brillante étudiante au Lycée Louis Le Grand de Paris, avait subitement disparu, il y a quelques mois, occasionnant un branle-bas de combat incroyable au Sénégal et en France avant de réapparaître de son plein gré.
Très sensible à la situation sociale de l’étudiante, M. Dia avait décidé de prendre en charge totalement les frais de scolarité (pensionnat, bibliographie, frais de bouche, logement et transports). Donc une nouvelle donne qui a mis Diary Sow visiblement à l’abri du besoin et qui n’a pas tardé à produire des résultats probants. En reprenant ses cours à ce niveau très élevé, Diary Sow renoue avec l’excellence. La preuve par quatre : son entrée à Centrale Paris.
Fondée en 1829, l’Ecole Centrale Paris, forme depuis sa création des ingénieurs généralistes de très haut niveau, c’est-à-dire des dirigeants d’entreprises, des cadres supérieurs, des managers ou des experts de culture technique. La qualité et l’engagement de ses 2100 étudiants (1400 élèves ingénieurs, 130 Masters Recherche, 250 Mastères Spécialisés, 225 doctorants), 180 enseignants permanents et 1300 vacataires, et son réseau Centralien international constituent pour l’Ecole des atouts essentiels, alliés au très haut niveau d’exigence de son projet de formation et à l’excellence de sa recherche.
Diary va marcher sur les traces d’autres Sénégalais qui se trouvent aujourd’hui dans les hautes sphères de la finances, du pétrole, entre autres, qui ont fait les beaux jours de cette prestigieuse école. C’est le cas de Pape Moctar Sarr, cofondateur et deuxième actionnaire de la compagnie Elton, qui a quitté l’aventure et crée en 2007 Eydon Petroleum.