L’affaire du commerce frauduleux de suppositoires sur TikTok connaît un nouveau tournant avec le déferrement de la vendeuse Bbei Lyma et de ses complices au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye.
Parmi les personnes impliquées figurent Alima Sow et d’autres prévenus qui seront entendus ce mercredi par le procureur. Ils sont poursuivis pour mise en danger de la vie d’autrui, administration de substances nuisibles et vente illégale de produits pharmaceutiques illicites.
Lors de l’opération ayant conduit à ces arrestations, sept personnes ont été interpellées : Pape Ibrahima Gueye, Seynabou Gassama, Alima Sow, Binetou Diouf, Moussou Gassama, Maty Ndiaye et Habousse Ndiaye.
Les témoignages des victimes de ces suppositoires, appelés « boulettes », sont de plus en plus alarmants. Ces produits, censés augmenter le volume des fesses, sont massivement vendus sur les réseaux sociaux, notamment TikTok. Cependant, leur utilisation expose les consommatrices à de graves effets secondaires : AVC, insuffisance rénale, crises cardiaques et autres complications de santé irréversibles.
Cette affaire relance le débat sur la régulation du commerce de produits dangereux sur les réseaux sociaux et la nécessité d’une vigilance accrue des autorités sanitaires.