Cheikh Yérim Seck a récemment commenté les tensions présumées entre Bassirou Diomaye Faye, président de la République, et Ousmane Sonko, leader du PASTEF, au cours de son passage dans l’émission Grand Jury de Radio Futur Média (RFM) ce dimanche 10 novembre. Selon le journaliste, ces tensions se manifestent dans la campagne électorale en raison de l’attitude de neutralité affichée par Diomaye Faye et du choix de Sonko de se présenter aux législatives sous la bannière de PASTEF plutôt que sous une coalition incluant « Diomaye Président. »
Seck a souligné qu’un chef d’État peut soutenir subtilement son camp politique tout en restant au-dessus des rivalités. Mais selon lui, la décision de Sonko de rassembler ses alliés sous le label de PASTEF montre son désir de renforcer sa domination politique. Le journaliste prédit que si PASTEF obtient une majorité à l’Assemblée nationale pour la 15e législature, cela risquerait de marginaliser Bassirou Diomaye Faye. Pour Seck, cette situation pourrait isoler Diomaye Faye du pouvoir réel, en le rendant vulnérable face à l’influence croissante de Sonko.
Ainsi, le journaliste voit l’avenir politique de Bassirou Diomaye Faye comme dépendant de la montée en puissance de Sonko, le plaçant dans une position délicate et potentiellement subordonnée si le PASTEF accède à un rôle dominant dans l’espace politique.