Le Directeur général du groupe de presse Walfadjri, Cheikh Niass, a donné son point de vue sur la sitation politique actuelle du Sénégal avec notamment l’appel au dialogue du président Macky Sall.
Cheikh Niass se dit fier de la décision des 16 candidats de ne pas prendre part au dialogue lancé par Macky Sall, «Je salue la position du FC25, car en réalité le dialogue est inopportun et ne saurait être concluant en raison des positions divergentes des différents acteurs politiques», a-t-il écrit.
Commentant les articles 32 et 36, le Patron de Walfadjri estime que le président Macky Sall n’a que deux options par devers lui notamment recourir à l’article 31 al 2 ou alors recourir à l’article 36 al 2 de la Constitution.
Quid de l’article 31 al 2 ? L’avocat explique que cela suppose une démission du Président avant le 2 avril, que le Président de l’Assemblée nationale assure l’intérim et à charge pour lui d’organiser de nouvelles élections dans les 90 jours. «C’est la seule façon pour Macky d’assouvir légalement son désir inavoué de reprendre tout le processus électoral, sans réviser la Constitution ni même modifier le code électoral», poursuit-il.
Pour ce qui concerne l’Article 36 al 2, Cheikh Niass ajoute dans ce cas, le premier tour aura nécessairement lieu au mois de mars avec les candidats retenus par le Conseil constitutionnel. «En cas de deuxième tour, Macky Sall pourra donc rester en fonction au-delà du 2 avril jusqu’à la désignation de son successeur. Ce choix nous paraît le plus honnête même s’il faudra l’aval du Conseil constitutionnel qui pourrait l’entériner au nom de la stabilité des Institutions et de la République », a-t-il commenté.