Avec l’imam Cheikh Tidiane Ndao, Bah Diakhaté a comparu ce lundi 27 mai pour diffusion de fausses nouvelles et offense envers une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République. Le procureur de la République a requis une peine de six mois ferme. Le verdict sera rendu le 3 juin.
En attendant, Bah Diakhaté reste en détention. Cependant, il devrait être extrait de sa cellule « dans les prochaines heures » pour une nouvelle procédure. Selon Libération, l’ancien militaire doit répondre à la plainte de l’ancien coordonnateur de And Samm Jikko Yi, Ababacar Mboup, qui l’accuse de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.
« Le plaignant a été entendu hier [ce lundi 27 mai] par la DIC, qui a déposé, le même jour, une demande d’extraction auprès de l’Administration pénitentiaire », rapporte Libération. Bah Diakhaté est également visé par une troisième plainte, déposée par la famille de l’adjudant-chef Didier Badji, mystérieusement disparu. Les accusations concernent « atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles ».