L’affaire de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) a récemment suscité de vifs débats, notamment lors de l’émission Ultime Conviction sur SeneNews TV. Babacar Sané Ba y a pris la défense de Jean Michel Sène, un jeune ingénieur de 29 ans qui a quitté l’Europe pour diriger l’ASER, soulignant l’importance de soutenir les jeunes talents qui choisissent de servir leur pays.
Selon Babacar Sané Ba, il est essentiel de donner du temps aux nouveaux régimes pour prouver leur efficacité, critiquant l’empressement à juger les gouvernements en place depuis seulement quelques mois. « Ce jeune Jean Michel Sène, qui a 29 ans, a quitté l’Europe pour venir servir son pays. Vous savez ce qu’il faut faire avec ce jeune de l’ASER : il faut le soutenir. Au Sénégal, c’est le seul pays où, le jour du mariage, on pense déjà au divorce. La hauteur républicaine, dans tous les grands pays démocratiques, voudrait qu’on laisse un nouveau régime commencer à exercer le pouvoir. On ne peut pas juger un régime qui est là depuis six mois ; ce n’est pas crédible », assure Babacar Sané Ba.
Cette affaire ASER s’inscrit dans un contexte plus large de tensions liées aux projets d’électrification rurale, où des accusations de mauvaise gestion et de surfacturation ont été soulevées. Un contrat de 91 milliards FCFA, impliquant l’ASER, a notamment fait l’objet de controverses, avec des allégations de dysfonctionnements dans les financements internationaux impliquant des acteurs comme la banque Santander et l’entreprise AEE Power.