Au cours de l’audition au fond de l’ancien directeur général de la Lonase, le blanchiment de capitaux, qui fait partie des infractions reprochées à Lat Diop, n’a pas été évoqué, selon une source de L’Observateur. Celle-ci indique que l’infraction a été mise de côté pour l’instant, car il s’agit d’une infraction indépendante mais connexe à une infraction principale.
« C’est comme tirer des recettes de l’abus de confiance et les investir pour blanchir. On ne peut pas parler de blanchiment de capitaux sans, au préalable, définir et prouver l’existence de cette infraction principale qui, en l’espèce, est le détournement de deniers publics que conteste vigoureusement Lat Diop », explique la source citée par L’Observateur.
Ainsi, il faut d’abord prouver l’existence du délit de détournement de deniers publics ou de corruption reproché à Lat Diop pour, éventuellement, tenter d’asseoir celui de blanchiment de capitaux. L’Observateur souligne que cette approche juridique conditionne la suite de l’affaire et pourrait influencer son évolution.