Le Premier ministre et leader de Pastef, Ousmane Sonko, a interpellé le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en réaction aux violences électorales qui marquent la campagne législative actuelle.
Selon Ousmane Sonko, ces violences touchent particulièrement les militants de Pastef, souvent victimes d’attaques violentes. Lors d’un rassemblement de ses partisans à Baobab, ce mardi soir, Sonko a réitéré son appel à la protection des citoyens. « J’interpelle encore le président, qui est mon supérieur hiérarchique en tant que chef de l’État. Je lui avais déjà signalé, il y a six mois, que laisser des personnes insulter impunément d’autres sur les plateaux télévisés ne mène à rien de bon », a-t-il déclaré.
Pour Ousmane Sonko, cette impunité contribue à exacerber les tensions politiques. Il souligne l’importance de la sécurité et de l’État de droit, affirmant qu’il est de la responsabilité de l’État de garantir la sécurité des personnes et des biens. « Lors même que tes ennemis disent que tu es bon, il faut avoir peur », a-t-il ajouté, rappelant la nécessité d’une gouvernance équilibrée et protectrice. Dans un climat déjà tendu, cette interpellation du chef de l’État marque une étape significative dans la campagne de Ousmane Sonko, qui insiste sur le besoin d’une action rapide et décisive pour contenir les violences et assurer un processus électoral apaisé.