Abdou Latif Coulibaly révèle des détails croustillants sur un scandale lié à l’intelligence artificielle et à la déstabilisation d’un magistrat
L’ancien secrétaire général du gouvernement sous la présidence de Macky Sall, Abdou Latif Coulibaly, a récemment fait des déclarations choquantes concernant un épisode sensible impliquant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le but de porter atteinte à la réputation d’un haut magistrat, frère de l’intervenant. Ce magistrat siège au Conseil constitutionnel, une institution clé dans la vie politique et juridique du Sénégal.
Une accusation à propos d’un enregistrement audio falsifié
Dans une interview qui a fait grand bruit, Latif Coulibaly n’a pas hésité à révéler qu’il détenait des informations précises quant à l’identité de la personne ayant fabriqué un faux enregistrement audio. Selon lui, cet enregistrement, manipulé pour faire croire à une implication de son frère dans des activités de corruption, a été utilisé lors d’une campagne de dénigrement durant la période précédant l’élection présidentielle de 2024. Coulibaly affirme avec certitude que : « Je connais même la personne qui a réalisé cet enregistrement », précisant qu’il s’agit d’un individu « qui a toujours travaillé dans les services secrets ».
Une disparition mystérieuse et des accusations graves
Selon l’ancien responsable, l’auteur présumé du montage audio a rapidement disparu après ses manipulations, et il s’est « volatilisé » pour ne plus donner signe de vie à Dakar. Cette affaire, selon Coulibaly, ne serait pas un simple incident isolé, mais plutôt un acte de sabotage visant à affaiblir l’État et ses institutions. Il considère cette opération comme « un sabotage de l’État » et dénonce « le côté sombre du pouvoir » impliqué dans de telles pratiques, qu’il qualifie de dégradantes et malheureusement répandues dans certains pays en développement.
Une dénonciation courageuse dans un contexte tendu
Reconnaissant la gravité de cette révélation, Coulibaly a exprimé son sentiment de profond dégoût face à ce qu’il perçoit comme une mise en œuvre de méthodes odieuses, utilisant des technologies modernes comme l’intelligence artificielle pour manipuler l’opinion publique et déstabiliser des figures publiques. Son témoignage apparaît comme une dénonciation des pratiques obscures qui peuvent prendre forme dans des contextes politiques instables, mettant en lumière les risques liés à l’utilisation abusive de ces innovations technologiques dans des luttes de pouvoir.