L’enquête sur le braquage de l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène (département de Mbour) commence à lever le voile sur certaines zones d’ombre. Selon les informations rapportées par L’Observateur, les auditions ont débuté, incluant le directeur de l’établissement, les vigiles présents lors de l’attaque et certains clients.
Les éléments de la Brigade de gendarmerie de Nianing progressent rapidement dans l’investigation liée à cette attaque à main armée, survenue dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 janvier 2025. Comme l’a précisé L’Observateur, une vingtaine de malfaiteurs ont pris d’assaut l’hôtel, emportant une somme de 12 100 000 FCFA, issue du coffre-fort de la réception et de la caisse de la boutique.
Dès la nuit des faits, les gendarmes-enquêteurs ont auditionné le Directeur général de l’hôtel, le personnel présent sur les lieux, ainsi que des clients, notamment ceux qui s’apprêtaient à quitter l’établissement. Une source proche de l’affaire a révélé à L’Observateur que les malfaiteurs, exclusivement des jeunes, sont arrivés sur les lieux vers 2h du matin. Ils ont d’abord grièvement blessé un vigile en charge de la sécurité de la porte principale avant d’envahir l’intérieur de l’établissement, où une vingtaine de clients étaient tranquillement installés dans la cour.
Surpris et pris de panique, les clients, témoins oculaires de la scène, n’ont pu qu’assister impuissants à l’incursion violente des assaillants, qui ont brutalement maîtrisé le personnel. Selon les informations de L’Observateur, les malfaiteurs ont conduit l’un des vigiles, sous la menace de leurs armes, jusqu’au coffre-fort. Sept d’entre eux, armés de fusils de chasse, ont défoncé le coffre à l’aide de marteaux, s’emparant de 12 millions de FCFA avant de vider également la caisse de la boutique de l’hôtel.
Pendant ce temps, le reste du groupe tenait les clients sous la menace de leurs armes, empêchant toute tentative de fuite ou d’intervention. Tétanisés par la peur, les clients n’ont osé ni bouger ni crier, même lorsque des échanges de tirs ont éclaté entre les malfaiteurs et les forces de l’ordre. Comme l’a relaté L’Observateur, cette situation chaotique a plongé l’hôtel Riu Baobab dans une atmosphère indescriptible.
Après le départ des assaillants, les clients se sont précipités vers leurs chambres pour s’y réfugier. Certains n’ont même pas eu le courage de redescendre pour donner leurs témoignages aux enquêteurs. Toutefois, une source confie à L’Observateur que les gendarmes, qui sont sur les traces des malfaiteurs, semblent être sur la bonne piste.
En attendant l’arrestation de cette vingtaine de délinquants, l’hôtel Riu Baobab tente de retrouver son fonctionnement habituel, avec un dispositif sécuritaire désormais renforcé pour prévenir de tels actes.