A peine installé, le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste va réaménager la police. Mame Seydou Ndour est pressenti à la tête de la Direction générale de la Police, A. Hamady Lam comme son adjoint
Le nouveau ministre de l’Intérieur, le Général Jean Baptiste Tine place ses hommes. Selon des sources de L’OBS, il compte nommer un nouveau Directeur général de la Police nationale. Un poste qu’occupe actuellement le Contrôleur général de Police, Seydou Bocar Yague, depuis avril 2021, en remplaçant l’ex Dgpn Ousmane Sy dont il était l’adjoint.
Le journal informe qu’il a consulté du monde et c’est le Contrôleur général de Police Mame Seydou Ndour qui est pressenti à ce poste. Il est présentement le Directeur de la police des Airs et des Frontières (Dpaf). Ce dernier, après une séance de travail avec le ministre de l’Intérieur, a choisi le Contrôleur général de police Amadou Hamady Lam comme Dgpn adjoint pour remplacer le Contrôleur général de Police Modou Diagne.
Ce dernier occupe ce poste depuis 2021 et il a été, tour à tour, Directeur de la sécurité publique (Dsp) et a aussi dirigé les Commissariats centraux de Thiès, Touba et Mbour après un passage à la Centif. Il a aussi dirigé le Commissariat des Parcelles Assainies, la Sûreté urbaine… Le Contrôleur général de police Mame Seydou Ndour a eu à diriger l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis).
Ce produit du Prytanée militaire a servi le Commissariat de Thiaroye au sortir de sa formation, après avoir réussi le concours de Commissaire de Police. Il a fait plusieurs commissariats de police et a eu à effectuer des missions onusiennes. Son affectation à la tête de l’Ocrtis n’était pas un hasard, puisqu’il est un spécialiste des questions de drogues et de maintien de la paix.
C’est à Paris qu’il a obtenu son diplôme : Répression illicite des stupéfiants. Le Contrôleur général de police Amadou Hamady Lam, pressenti au poste de Dgpn adjoint, est actuellement Inspecteur des services de sécurité. Amadou Hamady Lam est l’un des policiers les plus connus dans le milieu universitaire. Un visage familier aux étudiants du temps où il dirigeait le Groupement mobile d’intervention (Gmi). Il n’hésitait pas à descendre sur le terrain pour encadrer ses éléments.