Infrastructures Aériennes
Quelques mois après l’ouverture de l’aéroport international Blaise Diagne, la compagnie aérienne nationale Air Sénégal a pris son envol.
Dans ce grand reportage diffusé sur la chaîne nationale, le président Macky Sall revient sur le sentiment profond, éprouvé avec l’avènement d’Air Sénégal, qui doit être une fierté nationale. Cette compagnie aérienne nationale a pour ambition de vendre l’image du Sénégal dans le monde.
« Nous devons être fiers des réalisations africaines. Nous sommes un hub aérien en Afrique de l’Ouest. Nous devons donc avoir la capacité de faire le travail comme certaines compagnies à l’instar de Ethiopian », ambitionne le président de la République qui, avec l’aéroport Blaise Diagne, envisage doter Air Sénégal de moyens nécessaires pour se mesurer aux autres compagnies.
Prenant l’exemple de Ethiopian, le président Macky Sall explique les raisons qui font sa fierté pour la compagnie citée : « Je suis fier quand je vois cette réalisation africaine s’activer dans le transport de vaccins par exemple. C’est une réussite à saluer ». Par conséquent, en tant qu’africain, le chef de l’État estime que ce sont ces réalisations qu’il faut multiplier pour s’imposer dans ce secteur. Dakar est un hub aérien, il est donc dramatique de ne pas disposer de compagnies d’envergure capables de rivaliser avec d’autres… »
C’est toute la pertinence, selon le président de la république, de lancer Air Sénégal après avoir tiré les leçons des échecs. C’est donc une compagnie qui attire bien l’attention du chef de l’État soucieux du développement aérien du Sénégal…
Les Hôpitaux
Comme il avait annoncé dans son discours de fin d’année, le président Macky Sall est en train d’inaugurer les quatre hôpitaux qu’il a construits dans quatre régions du Sénégal. Sans compter avec, très prochainement, la mise aux normes de services d’accueil d’urgence et de services de réanimation dans d’autres régions et départements. En attendant le recrutement de 1500 agents de santé dont 500 médecins, l’Etat déroule sa politique d’amélioration des conditions de prise en charge des insuffisants rénaux et des malades du cancer avec la construction du centre national d’oncologie et la démultiplication des centres de dialyse.
Le chef de l’Etat Macky Sall est en plein dans « son année » d’inauguration et d’investissement, comme annoncé dans son discours de veille de fin d’année 2020. En tout cas, dans le secteur de la santé, l’heure est à la réception des clés de nouvelles infrastructures hospitalières. Cette année, quatre hôpitaux vont être réceptionnés. Depuis trois jours, le chef de l’Etat est d’ailleurs en tournée économique dans le pays. Une occasion pour lui de procéder à l’inauguration de ces infrastructures. Après l’étape de Kaffrine, le président Sall met aujourd’hui à la disposition des kédovins un hôpital de niveau 2 dont le coût est estimé à 20 milliards francs Cfa. Sédhiou et Touba vont bientôt réceptionner leurs clés pour une meilleure prise en charge médicale. Une sorte décentralisation de la prise en charge médicale de référence pour « certainement » avoir une équité dans l’accès à des soins de qualité vis-à-vis des populations.
L’Etat a mis du « neuf » dans ces quatre régions, mais il ambitionne également de « remettre à neuf » dans certaines structures sanitaires avec très prochainement, la mise aux normes de 33 unités d’accueil d’urgence et de sept services de réanimation dans les régions de Diourbel, de Fatick, Kaolack, Louga, Matam, Saint Louis et le département de Kaffrine. Toujours dans le souci de relever les plateaux techniques dans nos différentes structures sanitaires, le gouvernement entend également procéder à l’ouverture de centres de dialyse dans les localités de Kolda, Kaffrine, Ndioum, Sédhiou, Agnam et Kédougou. Il est à noter aussi que le département de Kaffrine va donc, au-delà de cet hôpital, bénéficier d’unité de dialyse pour soulager les insuffisants rénaux de toute la zone avec un service d’accueil d’urgence aux normes.
A côté de cette mise à niveau des plateaux techniques, et surtout le renforcement dans la prise en charge des malades souffrant d’insuffisance rénale, ceux atteints de tumeurs vont aussi voir leur situation améliorée. Avec la construction du centre national d’oncologie de Diamniadio, ces cancéreux auront une plus grande offre de soins pour leur prise en charge médicale. Un centre qui viendra s’ajouter à la gratuité de la chimiothérapie pour les cancers qui touchent les femmes. Aussi, et 11 des 14 régions du Sénégal sont aujourd’hui dotées d’appareils de mammographie nous dit-on. Ce n’est pas tout. Quatre accélérateurs linéaires pour la radiothérapie ont été également acquis.
A travers la construction de nouveaux hôpitaux avec le relèvement de plateaux techniques, l’Etat du Sénégal qui entend améliorer la prise en charge de certaines maladies chroniques comme le cancer et l’insuffisance rénale, veut donner une « meilleure santé » à sa population avec le renforcement de sa ressource humaine de qualité partout dans le pays. Le 31 décembre dernier, le chef de l’Etat avait en effet annoncé des recrutements dans les domaines médical et le paramédical. Ainsi, 500 médecins et 1000 autres agents de santé composés d’infirmiers, de sages-femmes, d’aide-infirmiers, etc., en priorité des spécialistes, seront enrôlés et affectés dans les différents établissements de santé du Sénégal, surtout dans les zones défavorisées.
Les Aéroports
Le président sénégalais, Macky Sall, a donné mercredi 16 juin, le coup d’envoi des travaux de construction de l’aéroport régional d’Ourossogui-Matam dans le nord-est du pays, à 700 km de Dakar. Celui-ci sera équipé d’une piste balisée de 2 200 m sur 30, d’une voie de circulation parallèle de 135 m sur 18, d’un hall de 1 066 m2 (intégrant un salon VIP), d’un système d’approvisionnement en carburant, d’une caserne de pompiers (équipée de deux véhicules d’extinction d’incendie), d’une tour de contrôle haute de 15,5 m.
« Le futur aéroport sera modulaire, car la plupart des équipements, à savoir le hangar, la tour de contrôle, l’aérogare sont préfabriqués en République tchèque », a confié le directeur des infrastructures aéroportuaires au ministère du Tourisme et du Transport aérien, Souleymane Ndiaye, à Le Soleil, le quotidien national sénégalais. C’est déjà lui qui avait procédé le 30 novembre 2020, à la remise du site du projet à Transcon Electronic Systems, l’entreprise tchèque adjudicatrice.
D’un coût de 14 milliards FCFA (21,3 millions EUR), ce chantier est financé en partie par la Banque tchèque d’exportation (CEB) et l’Organisme de financement et de garantie tchèque (EGAP). Ce projet, tout comme celui de la rénovation de l’aéroport de Saint-Louis (qui devrait être achevée en décembre 2021), fait partie de la phase 1 du volet 1 du Programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal (PRAS).
Ce Programme est l’une des trois composantes du projet phare de relance du pays comme hub aérien sous régional du Plan Sénégal Emergent. Lequel ambitionne de doter, en deux phases, les régions d’infrastructures aéroportuaires aux normes internationales. La phase 1 du PRAS, d’un montant de 99 milliards FCFA, comprend également la reconstruction, des aéroports de Kédougou, Tambacounda (début des travaux fixé à la deuxième semaine de 2022) et Ziguinchor. La 2e phase, d’un coût global de 39 milliards FCFA, consistera à mettre aux normes internationales huit aéroports, à savoir Cap-Skirring, Kolda, Sédhiou, Simenti, Kaolack, Bakel, Linguère et Podor.